Le lancement cette année de la nouvelle League One doit amener sur le long terme les clubs japonais de rugby vers le professionnalisme. Cinq des 23 engagés (Munakata vient de disparaître) ont déjà ou vont passer le cap dans les prochaines semaines: Shizuoka, BL Tokyo, Saitama, Koto et enfin Urayasu (en juillet).
Ces cinq clubs ont créé une société commerciale indépendante qui exploite une équipe de rugby. Un pas a été franchi aussi chez cinq autres clubs: Tokatsu (NEC), Tokyo SG (Suntory), Kobe (Kobe Steel), BR Tokyo (Ricoh) et Tokyo-Bay (Kubota).
Les sociétés mères n'ont pas créé de sociétés commerciales indépendantes et exploitent toujours directement leur équipe. En revanche, ces entreprises ont créé chacune une division commerciale pour commercialiser leur club de rugby et faire des bénéfices.
C'est un premier pas qui devrait les amener dans les années à venir vers une professionnalisation totale. Mais il reste du travail pour ces derniers clubs cités. Par exemple, les revenus cette saison de Tokyo SG (billetterie, sponsoring, etc...) s'élèvent à 5 millions d'euros. C'est bien plus que Tokatsu (3 millions d'euros) mais encore très loin d'un club professionnel comme Saitama (13 millions d'euros).