
Aujourd'hui se déroulait au Stadium de Toulouse (33 150 places) la 1ère journée de la poule D de la coupe du monde de rugby de 2023 en France opposant le Japon (14ème nation mondiale) au Chili (22ème). En première période, c'était les Condores qui mettaient le feu sur le terrain avec des 3/4 explosifs et leur exceptionnel 1/2 de mêlée Marcelo Torrealba.
L'ouvreur Rodrigo Fernandez marquait ainsi le premier essai de l'histoire du pays dans un mondial de rugby après une superbe action de la ligne arrière chilienne qui transperçait la défense nippone. Les Brave Blossoms devaient attendre un ballon perdu sur le renvoi par leur adversaires pour envoyer le deuxième ligne Amato Fakatava à l'essai.
Dans le jeu, les hommes du sélectionneur Jamie Joseph ne proposaient rien. Alors que les chiliens faisaient les spectacles, les japonais faisaient la différence par leur puissance physique en supériorité numérique (après deux cartons jaunes adverses) par l'ailier Jone Naikabula et le deuxième ligne Amato Fakatava (doublé).
A la mause, le Japon menait sans mérite face au Chili sur le score de 21 à 7. Dès l'entame de la deuxième période, les chiliens remettaient le feu dans le camp nippon. Le centre Dylan Riley écopait d'un carton jaune pour un en avant volontaire et les Condores profitaient immédiatement de leur supériorité numérique pour marquer par le numéro 8 Alfonso Escobar. Rien n'allait dans le camp des Brave Blossoms.
L'essai en force du vétéran Michael Leitch redonnait de l'air aux siens mais il fallait attendre le dernier 1/4 d'heure pour voir le Chili craquer physiquement. Les essais dans les dix dernières minutes du centre Ryoto Nakamura et du deuxième ligne entrant Warner Dearns venaient gonfler le score. Au final, un Japon très inquiétant s'impose face au Chili 42 à 12.
Le score est trompeur car les nippons auront beaucoup souffert durant cette rencontre. Ce seront les chiliens qui auront fait le spectacle, humiliant une défense japonais aux fraises. Il n'y a rien de bon à retenir de ce match pour le sélectionneur Jamie Joseph.
Cette équipe n'a aucune identité et alternativité dans son jeu. Si Amato Fakatava, Michael Leitch, Yutaka Nagare et à la rigueur Kotaro Matsushima auront été au niveau minimum requis, la ligne arrière aura été dans son ensemble d'une faiblesse sans nom.
Les Rikiya Matsuda, Jone Naikabula, Dylan Riley, Semisi Masirewa, Naoto Saito, Lomano Lemeki et j'en passe sont des joueurs qui n'ont pas le niveau et qui n'ont rien à faire en équipe nationale. On le sait depuis très longtemps mais les choix du technicien néo-zélandais sont désastreux. Les meilleurs joueurs japonais sont à la maison.
La prochaine rencontre face à l'Angleterre le 18 septembre à l'Allianz Riviera de Nice (35 000 places) s'annonce à sens unique. Les anglais, avec un très grand George Ford à la baguette, devrait se balader contre une équipe japonaise qui est très loin de son niveau de 2019.
Japon 42-12 Chili
MOM: Amato Fakatava (Japon)
Stadium de Toulouse (30 187 spectateurs)
Pour le Japon:
6 essais de: Amato Fakatava (8', 40'), Jone Naikabula (30'), Michael Leitch (53'), Ryoto Nakamura (71') et Warner Dearns (80')
6 transformations de: Rikiya Matsuda (10', 31', 40', 54', 73', 80')
1 carton jaune: Dylan Riley (47')
Pour le Chili:
2 essais: Rodrigo Fernandez (6') et Alfonso Escobar (48')
1 transformation de: Santiago Videla (7')
2 cartons jaunes: Matias Dittus (24') et Martin Sigren (38')