
Le rugby est en plein chamboulement avec l'actuelle pandémie du coronavirus. Le Global Rapid Rugby, qui a démarré cette année, est déjà un championnat mort né. La franchise des Malaysia Valke n'est plus après la disparition annoncée de l'équipe sud-africaine des Valke.
Il en va de même pour les China Lions, dont Bay of Plenty qui en constituait le noyau, se dirige tout droit vers le futur championnat national néo-zélandais, soutenu par le milliardaire australien Andrew Forrest qui a déjà oublié son championnat. Dans ce contexte, les South China Tigers se retrouvent sans compétition.
Quel avenir donc pour l'équipe basée à Hong Kong? La franchise hongkongaise fondée en 2018 pourrait se tourner vers le futur championnat australien mais celui-ci est plus que hypothétique et la ville est située très loin du pays-continent (7 400 km jusqu'à Melbourne).
Il ne reste dès lors qu'une compétition disponible pour les South China Tigers: la future Pro League japonaise. Comme pour Hyundai Glovis (Corée du sud) ou les Vladivostok Tigers (Russie), Hong Kong est à distance raisonnable du Japon.
La ville est ainsi à moins de 2 900 kilomètres de la capitale nippone Tokyo. On est loin des distances folles si l'équipe jouait dans le championnat australien. Les South China Tigers, déjà 100% professionnels, disposent aussi d'un argument de poids avec le Hong Kong Stadium (40 000 places). Celui-ci répond parfaitement à l'une des exigences pour intégrer la Pro League (un stade de 15 000 places minimum).
Le temple du rugby à 7 serait par ailleurs une publicité énorme pour le championnat nippon. Enfin, affronter les meilleures équipes japonaises permettrait aux Dragons de passer un cap au niveau international et de devenir une nation du tier 2 mondial de rugby. Dans tous les cas, les South China Tigers ne pourront pas espérer intégrer le championnat japonais avant 2023 (année de l'extension de la New League) s'ils sont candidats.

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